14 décembre 2007

Un nouveau lien

Je vous conseille vivement d'aller voir ce blog qui est vraiment "une pure merveille pour les yeux"; bonne visite à tous:

07 décembre 2007

L'Aurore

Il se réveille, elle le sait, il est loin, elle le sait, il ne parle plus, elle le sait.
Il la regarde, elle le sait, il pense à elle, elle le sait, il lui écrit, elle le voit.
L'aube sans âme s'élève des profondeurs, elle respire sans lui, il lui manque, elle se sent seule et l'appelle:" O toi Typhon aux milles bras, vient et ne repars plus, ne cesse plus de tournoyer en moi, la Nuit risque de venir pour m'enlever et tu ne saurais où me retrouver, il est temps de rester et de poursuivre le Soleil qui s'en va sans moi, me laissant aux bords du Styx"
Prière sans appel, Typhon sera vaincu par le plus puissant de tous, celui qui a la plus grande ruse. Pauvre Aube qui ne sera jamais que ce pourquoi elle est.

06 décembre 2007

Un conte oublié que ma chère Lila m'a envoyé

Un conte oublié .

Voici le conte le plus court et le plus beau que tu n'aies jamais lu.
Il était une fois une jeune fille qui demanda à un garçon s'il voulait se
marier avec elle.

Le garçon lui répondit "Non!".

Dès lors la jeune fille vécu toujours heureuse, sans laver, ni cuisiner, ni
repasser pour personne, en sortant avec ses amies, en faisant l'amour avec
celui qu'elle voulait, en travaillant et dépensant son argent comme elle le
voulait.
* *FIN**
Le problème c'est que depuis que nous sommes toutes petites, on ne nous a
jamais raconté ce conte. Et ils nous ont bien foutues dans la merde Avec ce
putain de prince charmant !!!!

03 décembre 2007

Bleu

Juste une couleur, une senteur, un bruit, un goût. Tout cela certes nous dépasse et ne peut que nous effrayer, pauvre vers de terre qui s'oublie dans cette immensité ; l'acces semble bloqué, l'invertébré ne cesse de creuser avec tout l'acharnement possible, il ne se fatigue pas, il ronge cette terre de peur de tomber dans ce coeur si effrayant et si profond de la Terre.
Il n'a pas de dents, il est usé au bout de tant d'années d'acharnement vain, d'autres ont cessé de creuser voire ne s'y sont même pas essayé, l'air est bien trop fatiguant.
Dans le premier rayon brillant jamais vu, il chute et ceux de derriere aussi, laisant devant lui un acces qui se referme encore et encore et le fera toujours ainsi...

Note de nuit

Tam tam, tam tam, tam tam
Rythme rotulien de la ronde
Sortez papillons, volez, sursautez
L'Homme ne saurait vous arreter
Roi de l'illusion lunatiquement argenté
Feuille, vent, arbre, fissure tranquille
Respire encore, souffre sans coeur
Ne retarde l'inébranlable fermé
Reste incohérent toujours
Revient voir nature
Reprends par des tours
Vol blanchâtre des papillons.

Un coup de coeur

Poeme de Georges Rodenbach, dans Le Règne du silence:

Douceur du soir! Douceur de la chambre sans lampe!
Le crépuscule est doux comme la bonne mort
Et l'ombre lentement qui s'insinue et rampe
Se déroule en fumée au plafond. Tout s'endort.

Comme une bonne mort sourit le crépuscule
Et dans le miroir terne, en un geste d'adieu,
Il semble doucement que soi-même on recule,
Qu'on s'en aille plus pâle et qu'on y meure un peu.

Sur les tableaux pendus aux murs, dans la mémoire
Où sont les souvenirs en leurs cadres déteints,
Paysages de l'âme et paysages peints,
On croit sentir tomber comme une neige noire.

Douceur du soir! Douceur qui fait qu'on s'habitue
A la sourdine, aux sons de viole assoupis;
L'amant entends songer l'amante qui s'est tue
Et leurs yeux sont ensemble aux dessins du tapis.

Et langoureusement la clarté se retire;
Douceur! Ne plus se voir distincts. N'être plus qu'un!
Silence! deux senteurs en un même parfum :
Penser la même chose et ne pas se le dire.

27 novembre 2007

Le poete sur la mer marche de ses semelles souillées de terre

Voilà plus ou moins une définition qui me semble assez juste sur le symbolisme poétique...
Mais Mallarmé a tout changé dit-on, certes mais heureusement que notre cher Baudelaire est passé d'abord par là et on a que trop tendance à l'oublier...
Sur se Salluste m'appelle et m'obsède avec sa "conjuration de Catilina", encore un qui souffre du "péché originel" romain

16 novembre 2007

Courage, il faut travailler mais serieux des fois c'est dur....



Une dernière pour PY

http://www.myheritage.com/collage

ahahahahahahahah

http://www.myheritage.com/collage

Bush est un proche de nous tous les amis, attention, danger:)

http://www.myheritage.com/collage

Une surprise pour la ptit C

Allez encore une petite avant de bosser

http://www.myheritage.com/collage

Une dernière pour ma ptit Lila

Bouchnard a bien des secrets....

http://www.myheritage.com/collage

Lila bellissima est

http://www.myheritage.com/collage

Horreur....: britney..., oh my god!!!!

http://www.myheritage.com/collage

Et non pour l'instant je ne ressemble pas à Terry hatcher....seulement au niveau du personnage de susan:))

19 octobre 2007

Le stade de france a perdu mais pas la Wii...

Pour les fans de Picasso





Une semaine de reves




Une semaine a Montpellier qui m'a fait du bien, enfin des vacances, ça fait du bien!!!
Bref, voici quelques photos.

19 juin 2007

Quand la femme devient "Picasso", alias le chat....

Et oui mon regard est celui de mon si intelligent chat qui louche....

11 juin 2007

Ailleurs.

Il court, s'élève, plus de traces sur le sol. Le chapeau tombe, la mèche se montre, la longueur aussi.

Le désert, une immense boule translucide d'au moins deux kilomètres de diamètre. Elle va trop vite. Ce n'est qu'une bulle de savon, le goût est pourtant si sucré... L'air devient alléchant.

Il est temps de l'entendre ce cri, venu de je ne sais qui, de je ne sais où...
Un temps d'arrêt, il ferme les yeux, respire. Décor étrange, où est-t-il?
Ses paupières osent se relever, une jeune femme se trouve debout devant lui, son corps vêtue d'une de ces vieilles robes aux volants rouges ne cessent de la faire onduler, pourtant elle est immobile face à lui, il tend son bras et un seul pas pourrait la rendre accessible, mais ses pieds ne font plus qu'un avec le sable. Il les regarde, impuissant, et se remet à s'imprégner de son sourire, elle lui sourit avec la plus grande tendresse du monde, d'un regard salvateur, elle comprend, il le sait, elle sait tout de lui. Sa bouche s'entrouvre mais il n'arrive plus sortir un seul son, il souffre, il n'en peut plus.
Le sable l'englouti dans un tourbillon, ses yeux se referment.
Paris, un tango, il danse, il tourne, ce bon vieux Paris des années 50, le monde rit, s'essouffle dans une danse frénétique, l'amour, le désir, une sensualité sans pareille, transpirent à travers toute cette folie, les corps s'enlacent et s'écorchent dans une soif effrénée de plaisir.

La chute prévisible de ces tournoiements incessants arrive enfin, chute, plus un bruit, fraîcheur, sa main a glissé le long de son lit rocheux, son sac a été engloutit dans cette crique où la douce lumière matinale pénètre.

Il se réveille et saute dans l’étendue d’eau qui n’est pas si profonde, il a pied, il récupère son sac vidé, tout est au fond de ce bassin naturel. Trempé on peut apercevoir une larme sur sa joue, il regarde ce que l’eau translucide laisse voir, ce qu’il transportait comme un trésor…

Son bras et tout son corps descendent lentement récupérer ce que l’eau lui a dérobé…

31 mai 2007

Gremlins...


Je suis allée au cinéma mercredi soir, j'ai fini à 19h30 le boulot et mon "grand frère" Jean est venu me chercher à 20h30 précise et une chose est sûre c'est qu'avec lui, il ne faut pas être en retard voire au moins 5 mn à l'avance...
Je suis un peu à la bourre, pour pas changer :), je manque de tomber dans l'escalier (pour pas changer non plus:))), et en route vers Quick pour manger le seul repas de la journée à toute vitesse car la séance d'aprés juanito est à 21h30 et qu'il faut y être au moins une demi heure à l'avance.....(sinon Jean, pas content;)). Bref on spide et on arrive au ciné à 21h 05, ouf...
Sauf que la séance est finalement à 22h avec un film qui dure 2h48.... Heureusement pour moi je ne bosse pas le jeudi.
Du coup on se fait happer par ces bornes d'arcade qui attirent irréductiblement les gens toujours très à l'avance.... Les garçons s'amusent avec leurs pistolets virtuels, ah les hommes, quant à moi, je vois juste à côté de ces jeux une boîte avec pleins de peluches dedans, seules, abandonnées de tout contact humain..... Vous savez ce sont ces boites avec une pince que vous devez diriger pour attraper une peluche comme à la foire, bref un vrai "attrape-couillon" mais apres avoir bien lu les consignes je suis persuadée de pouvoir y arriver donc je me mets face à cette prison de peluche et je me mets une mission en tête: libérer Gizmo, le Gremlins!!!!!!
Je mets mes pièces et du premier coup je le libère!!! Très fière je montre mon butin avec fierté à mes comparses masculins. Les pauvres, ils sont vraiment très patients avec moi....
Ils me félicitent mais ces compliments sont à prendre à demi mesure: en effet sur la prison des peluches il est bien noté que ce jeu à pour but de vous laisser tenter votre chance autant de fois que nécessaire pour pouvoir attraper une peluche.... Donc de toute façon, j'en aurai eu une mais je l'ai eu du premier coup et celle que je voulais....:)
Mais en rentrant je me suis rendu compte de son pouvoir: mouche, un de mes trois chats à une peur panique de Gizmo.... Un traumatisme d'enfance peut être....
Photos à l'appui :

30 mai 2007

Quelques nouvelles

Je continue toujours d'écrire l"histoire au feu de bois", pour la joie ou le désespoir de tous;)
Sinon bientôt une nouvelle rubrique sur mon job d'été: une saison à argeles sur mer!!! Ce sera dans une nouvelle entraille....
Pleins de bisous à tous et à très bientôt!

01 avril 2007

Dernier hommage (parce qu'après il va tout simplement me tuer:))


Ah bouchon, ça y est un an de plus, notre cher et tendre bouchon international qui nous a fait tant vibrer fête en ce jour du 1er avril son anniversaire.
Enfin une soirée avec celle qui l'aime (ou plutot la seule qui le supporte dans la vie de tous les jours,;)).
Non Bouchon est un homme au fond très gentil même si il ne s'en rend pas compte lui même.
Avec des bisous de tous ceux qui viennent chez toi, que tu maîtrise, qui t'aiment (oui oui, il y en a), une seule chose à te dire à ce jour: Bon anniversaire BOUCHON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

27 mars 2007

Le temps?

Il est assez etrange de se demander si nous allons vieillir, c'est un fait et ce n'est plus vraiment à prouver.
Cependant prenons nous vraiment conscience de ce que cela représente, outre le fait que nous devenons de plus en plus impotent... Le regard finalement reste toujours aussi jeune, ou plutot immortel, traversant les âges et le temps sans une seule ride.

10 mars 2007

A quatre pattes

Il marche dans la nuit, il a l'impression de ne plus sentir la fatigue.
Seul.
Son regard semble tellement vide de toute expression, son âme ne parle plus.
Silence.
Son but, sa destinée, a en t-il seulement une idée...
Agonie.
Valladolid, drôle de nom pour une ville du Mexique. Le panneau l'indiquant disait aussi au vagabond qu'il se trouvait toujours dans le Yucatan...
Les mouches ne l'ennuient plus la nuit, c'est pour cela que le jour le rend si nerveux.
Ses pieds ressentaient de plus en plus les cailloux s'éparpillant sur son chemin. Le sable sous ses pas avaient disparu...
Il sentit l'odeur fraîche d'un ruisseau, le son calme et régulier d'un écoulement goutte après goutte, l'apaisement devait être proche.
Il avançait à la lueur blanchâtre de la lune qui elle seule révélait ses cernes désséchées par le temps et la souffrance. Les pupilles dilatées, la langue pendante, il se dirigeait à la source paisible.
S'abreuver, c'était la seule obligation que son corps lui imposait. Décharné, il le devenait mais il devait attendre encore, faire ce qu'il s'était promis sur cette terre avant de ne plus obéir à son envelloppe charnelle.
Les pas lourds le menaient vers un endroit sombre, c'était comme une grotte, les rochers poussaient au-dessus de sa tête, un endroit clos s'ouvrait à lui.
Il ne voulait surtout pas risquer de cogner sa lourde besace qui devenait de plus en plus légère avec le temps. Il prit son sac contre sa poitrine et se mit à traverser un tunnel de pierre.
La lune semblait revenir faiblement au bout du parcours frais et sombre.
Ses chaussures se remplirent d'eau. Il se baissa au sol et se mit à lécher la roche humide, il put même boire avec le creux de ses mains.
La roche lui sembla idéale pour allonger son corps si frèle avec son sac serré dans ses bras.
Il s'endormit.

08 mars 2007

Trois heures du matin

-"Lève toi enfoiré!!!!!!!!!! Meurtrier, assassin, ma soeur, pourquoi, non ce n'est pas possible, pourquoi? Lève toi!"
Le frère de la petite poupée rose venait de rentrer... Pourquoi avait-elle dit être seule? Il ne l'aurait jamais tuer. Si seulement elle avait su que son frère de deux ans son aîné la recherchait depuis ces trois dernières années, qu'il avait réussi à se sortir des bras de son "maître"...
Dans les pleurs la haine se dessinait.
La nuit était dans son plein, l'homme au chapeau feutré bondit de surprise mais aucune crainte dans son réveil, juste de l'étonnement et finalement, il ne le savait que trop bien, l'Homme n'est qu'un producteur de mensonges.
- "Décidemment, on ne peut plus faire confiance à personne", dit-il sans émotion. "Elle, ta soeur, m'avait dit être seule et avoir perdu toute famille, encore un leurre pour me pousser à bout, me provoquer et me traiter comme un chien, trouves tu ça humain?"
Le frère se trouva confus, assis prés de l'unique membre de sa famille qui ne fut pas décimé par la pauvreté, la main sur ce corps si frèle et froid malgré la lourdeur de cette nuit si effrayante, il ne faisait que pleurer de rage et se trouvait en face d'un homme bien plus glacial que la mort.
-"Tu vas le payer, de mes propres mains" et dans un geste insensé il se rua vers cet assassin.
Le vagabond le saisit par les bras et le fit voltiger à travers la case, il n'avait pas bougé d'un centimètre. Il ne semblait pas aussi fortement batti que le frère et n'avait pourtant pas en lui cette rage qui décuple tant nos moindres gestes...
Le frère se releva pour recommencer mais là il chuta, le tibia de sa jambe droite sortant de sa chair.
L'étranger vint pris de lui, celui qui ne pouvait plus bouger, le souleva et le fit tourner, danser tel un toreador pronant sa proie sur la fin et montrant ainsi sa toute puissance.
- "Tourne, tourne mon ami solitaire, il est temps de tourner sans fin et cesse de hurler, tu n'entends pas cette musique si entrainante venant des cieux, elle t'appelle, vient à ta recherche, tu ne peux entraver mon chemin, j'ai beaucoup de choses à faire mon ami et là il est temps pour toi de tirer ta révérence."
Le frère ne cessait de hurler, la faune extèrieure semblait prise de stupeur et d'émerveillement, le silence régnait comme attendant le point final des cris preçant d'un mourrant.
Il le jeta à terre, le blessé se replia sur lui même et regarda cet os si mal situé.
- "Ne t'inquiète pas mon enfant, il y a des souffrances bien pires, et je te les épargne, un jour tu comprendras, tu seras reconnaissant de ce que je fais pour toi."
-"Je vous en prie, supplia t-il, pourquoi?"
Le vagabond mis sa main dans sa poche pour en sortir un vieux couteau récupéré dans la maison familiale et lui planta d'un coup bref dans la poitrine. Il ne pouvait plus bouger mais vivait encore. Il lui enleva ses vêtement et le poussa contre sa soeur.
Il resta là, debout, regardant ces deux corps nus accolés, il trouvait ça tellement beau.
Le frère se vidait de son sang sur sa soeur, il l'accompagnait dans la mort, une scène biblique aux yeux de l'étranger qui avait d'un coup un regard si attendri.
Il reprit sa besace et ramassa son chapeau feutré après l'avoir dépoussiéré d'un coup de main.
La route est encore longue, ce n'est pas plus mal de partir dans la nuit.
La marche de l'étrange vagabond continua.

Une histoire de "bourses"

Il est bien de constater que la pauvreté n'a rien de génant...
En effet la pauvreté s'affiche, telle est la loi du sac en plastique...
Un sac Auchan peut être reconnu soit parce que vous y êtes déjà allé, soit parce que vous avez une vue de lynx et que vous voyez à travers les doigts, l'enseigne Auchan étant bien discrètement écrite sur les anses (Je parle évidemment du sac jaune ou rouge qui s'affiche dans les rayons devenant un vrai produit de consommation). L'autre, le vert, ne présente aucune annotation de son origine, il est moins cher et de moins bonne qualité, mais il vient quand même d'Auchan et donc finalement est fort reconnaissable par tous... De plus sa transparence révèle à tous finalement ce que vous y achetez au cas où ceux qui vont dans les rayons Auchan ne prennent que du Lidl, juste pour faire parti des gens qui achètent dans ces grandes surfaces pour y acheter soi-disant de la marque. On ne trompe pas une société capitaliste comme ça, ou alors prenez le super sac jaune ou rouge, qui ne laisse rien transparaître, mais préserve au moins les apparences... Le contenant compte souvent plus le contenu, et cela marche vraiment pour tout...
Il est aussi possible de prendre le sac vert pour montrer à tous que vous, vous achetez de la marque, que vous avez les moyens et vous vous affichez ou alors ce qu'il contient est tellement hors de prix que finalement le beau sac ne peut être acheté ou encore vous avez les moyens oui mais le contenant compte peu; mais bon le doute persiste quand même donc vous restez présumé innocent d'exhibitionnisme capitaliste volontaire...
En ce qui concerne des sacs comme ceux de Leader price, là pas de possibilités de se cacher, tout le monde sait au moins où vous êtes allé et de quelle caste vous faites partis. Je m'explique: soit vous avez pris les sacs blancs laissant transparaître tout ce que vous y avez acheté juste pour voir quel type d'emballage ont vos aliments, "sophistiqué" ou minimaliste et desquels dépendent en parti les prix; soit vous avez pris les sacs plus solides, qui laissent moins tranparaitre ce que vous avez acheté mais l'origine du supermarché ne laisse quand même aucun doute et s'affiche au centre en prenant les deux tiers de ce fameux sac par le logo de cette si peu chère enseigne... Bref la pauvreté s'affiche, tout le monde sait où vous êtes, impossible de se cacher finalement. Les riches aussi sont obligés de s'afficher mais gardent un peu plus de retenue dans ses sacs, ils ont de l'éducation eux...
Et là, ce qui devient effrayant c'est que finalement celui qui paraît moins cher par ces deux contenants et son enseigne n'est plus vraiment celui qu'on croit...

17 février 2007

Deux pas de plus

La chaleur devenait assourdissante, il n'en pouvait plus, le soleil le pénétrait, le transperçait à travers tous ses pores asséchés.
Il ne voulait pas s'arrêter avant d'avoir franchi les limites de son village, comme si après tout serait enfin différent.
Patzenaro, un des anciens villages typique de cette région du Yucatan, voila où il avait vécu enfermé pendant tant d'années.
Il marchait mais son épaule commençait à faiblir : sa besace énorme devenait de plus en plus lourde. Il y avait mis quelques objets de valeur avant de brûler la demeure ancestrale, il fallait aussi penser à se nourrir sur la route et le troc est ce qui marche de mieux dans ces régions reculés du Mexique. Un peu de pragmatisme était de rigueur, il n'est pas du genre à se laisser abattre par un meurtre surtout quand c'est lui qui le décide.
Mais il y avait autre chose dans ce lourd fardeau, quelque chose qui attirait les mouches...
Sur la route il rencontra une jeune mexicaine lavant son linge. Elle semblait n'avoir que huit ans mais ce devait être son habit de poupée rose qui la rajeunissait tant, seule la pointe de ses seins naissants laissaient tranparaitre une jeune adolescente d'au moins quinze ans.
"-Tu aurais un peu d'eau pour moi jeune fille?" lui demanda le vagabond.
Pas un mot, juste un regard interrogateur, sûrement à cause de l'odeur; l'eau est chère et la ration est légère.
"-Te peux prendre celle que je viens d'utiliser, je ne m'en servirai plus, elle est savonneuse, ce serait mauvais pour les plantes déjà sèches..."
L'homme ne voulait pas faire de mal à une si jeune fille mais l'aplomb avec lequel elle lui avait finalement répondu le laissait penseur.
"-Bien", et sur ce mot il se mit à quatre pattes pour laper l'eau dans les creux que l'eau avait causé sur cette terre aride. On aurait dit un chien soumis qui n'avait plus aucune limite dans son rabaissement.
La petite poupée rose le regardait, il était à ses pieds, à sa merci finalement. Cette situation la mettait mal à l'aise, elle ne savait plus quoi faire mais en tout cas elle ne pouvait plus bouger.
"-Tu laves ton linge avec ardeur mais tu gaspilles beaucoup trop de savon, tu devrais laisser faire ta mère, elle doit mieux si connaitre que toi" lui dit il entre deux gorgées.
"-Ma mère est morte, personne ne m'a jamais rien appris et ne m'apprendra jamais rien, ils sont tous morts les uns après les autres. Dépêche toi de boire, j'ai beaucoup de choses à faire et là tu m'ennuies."
L'homme animalisé eut une lueur dans le regard, le chemin était désert, les morceaux de bois qui constituait la maison de cette jeune indécente semblait effectivement vide. Personne ne pourrait entendre quelqu'un criait.
Sa bouche savonneuse et ses dents pleines de boues se mélangèrent d'un coup au sang de la fille par une morsure au mollet. Un cri, juste le temps d'un cri, voila son dernier son. Il la traina sous la case en bois. Il ne supportait plus sa propre soumission. Il s'endormit dans cette barraque aux allures abandonnées avec pour compagnie une jeune fille nue et froide contre lui. La robe serait aussi une bonne monnaie d'échange.

16 février 2007

13 février 2007

Une once d'amour

Il est temps de partir, de laisser tout loin derriere soi, de ne plus se retourner au risque de perdre aux Enfers sa bien-aimée.
Il s'en va sans jamais regarder, il avance, il ne veut rien entendre, surtout pas les cris hurlants qui avec la distance semblent de plus en plus irréels...
L'homme au chapeau feutré venait de bruler la vieille maison de ses beaux-parents qui depuis tant d'années l'avaient enfermé dans les bras de leur fille si peu épousable.
Cela faisait quinze ans qu'il avait vécu dans cette maison aux allures rurales dans une ville du Mexique dont il n'avait jamais vraiment réussi à prononcer le nom correctement, il n'en était pas originaire, cela va de soi.
Et ce matin, il était temps de faire tout disparaitre, empoisonner la fille et bruler vifs ses parents menottés au lit, il en avait sourit en allumant la flamme de son briquet dans la marre d'huile volontairement disposé en forme de coeur autour du lit parental... Ils l'avaient bien cherché après tout.

09 février 2007

Une nouvelle venue

Un petit message pour une pépite de chocolat dont je viens de mettre le blog en lien... Bonne lecture et détente à tous.

Prise la main dans le sac...

Petite histoire :
Une jeune femme se retrouve dans un magasin et une vendeuse ,que nous appelleront Mérédith(ayant été avertie de la présence de ces potentielles voleuses par d'autres cllientes - ah si chère délation), la voit en train de soulever sa jupe pour y enfourner un pull. Mais sa comparse ayant aperçu l'employée l'empêche de finir sa fournée afin de faire semblant de continuer à observer ces si jolis pulls entre lesquels elles semblent très indecises... Les deux voleuses soupçonnées se retrouvent donc avec un pull sur les bras qui devait être gratuit mais la présence de deux vendeuses collées à leurs basques ont changé leur plan.
Mine de rien elles continuent leur shopping comme si de rien n'était, il est bien connu que pour vendre il faut persécuter les clients en les suivant à 30 cm minimum...
Entre temps l'autre vendeuse, Elodie, regarde sous la barre des pulls et oh miracle, elle retrouve un anti-vol dépourvu de son travail de protection... Quelle chose étrange...
Les voleuses prises la main dans le sac après quelques tours dans le magasin se retrouvent en caisse pour éviter toute méprise sur leur intention.
La caissière prend le pull qui comme par hasard n'était plus accompagné de sa protection mais d'un trou à la place... Elodie, ravie de faire plaisir à l'anti-vol solitaire le donne à la caissière : "Tiens il s'était perdu en route vers la caisse..."
Le pull est payé et les deux femmes vont vers la sortie quand soudain l'une d'entre elle se retourne vers Elodie et lui dit: "Il n'est pas à moi l'anti-vol, je ne viens jamais dans ce magasin"
Il est évident que le trou dans le pull ne leur pose aucun problème lors de l'achat alors qu'elles n'y sont pour rien.
"Mais oui je sais mais dans ce cas ne revenez plus", tout ceci dit avec le plus beau sourire de vendeuse que l'on ait jamais vu...

HAPPY DAY


Juste un peu de ça, voilà ce dont chacun a le droit de demander...
Il me tarde vraiment l'arrivée des beaux jours comme si le fait de moins porter de tissus me donnait l'impression d'avoir l'esprit plus léger... La chaleur nous empêche de réfléchir contrairement à la couette qui tente de nous rechauffer l'hiver et provoque en nous de longues réflexions nocturnes afin d'y parvenir.
Enfin bientôt il n'y aurait plus de réflexion personnelle : réchauffement climatique oblige...:)(

29 janvier 2007

???

Une cliente passe à la caisse de son magasin de prêt-à-porter préféré...
"Bonjour" lui dit la jeune femme en caisse, "Vous savez que pour trois articles en lingerie soldés le moins cher des trois est offert?"
La cliente ayant pris deux articles soldés en lingerie se dépêche de retourner dans le magasin pour y chercher un troisième, sachant que l'article offert peut être d'une valeur égale ou infèrieure à 15 euros vu ce qu'elle a pris.
Au bout de dix minutes revoilà notre cliente qui n'ayant rien trouvé décide de ne plus rien prendre et de laisser donc ce qu'elle avait mis de côté... Tout en achetant quand même un autre article de la nouvelle collection qui lui n'était ni soldé ni ne permettait de réduction sur autre chose...
Faut-il vraiment que les gens payent le prix fort pour être sûrs de ne pas se faire avoir???
Cette scène va au-delà de mon entendement...

26 janvier 2007

25 janvier 2007

????

-"Vous me rendez trop de monnaie" ( 3 pièces de 20 cents, 4 pièces de 1 euro )
"Je pense que je ne reviendrai jamais dans cette boutique"
-"Il ne faut jamais dire jamais, madame, un jour, vous aussi, vous aurez une carte bleue"

Les cheveux...

Il semblerait que les cheveux soient le reflet de notre dignité...
Ils sont cassants, fins, peu nombreux, secs, cela devient un drame aux yeux de votre mère dont la réminiscence d'une jeunesse à problèmes capillaires ressurgit tel ces 20 ans qui se sont écoulés sans rien dire à personne... Petits coquins...
Véritable catastrophe naturelle, la génétique n'ayant aidé, c'est vers une envolée lyrique que se lance cette chère mère si soucieuse du bien être de sa fille lui reflétant un certain passé où il n'était pas facile de survivre. Rendez-vous chez le coiffeur, endroit traumatisant pour beaucoup d'enfants... Ma foi ceci n'est qu'apparence et sans réelle importance, mais que ne ferions nous pas pour faire plaisir à maman...

20 janvier 2007

Envolée...


Juste un mot, une caresse tendre, un silence...
Elle écoute sans cesse la même mélodie, celle que l'on écoute seule, une cigarette se consumant aux bouts des doigts et un bon verre de ce vin qui lui fait tourner la tête à la première mise en bouche. De sa main le récipient ne cesse de faire ce mouvement circulaire qui lui rappelle inlassablement son état du moment, tout tourne, tout ne cesse de recommencer.
Une larme de ce nectar source de vie s'échappe, lui montrant une envolée. Accoudée au bar d'un pub aux allures irlandaises elle se regarde dans le miroir derriére le comptoir entre plusieurs bouteilles contenant un alcool inconnu de ses papilles. Elle ne se reconnait pas, son regard lui semble si vide, ses cernes semblent porter toute la misère du monde, ses yeux sont marqués par d'indélibiles ridules... Elle est adulte ou du moins en a un certain vécu. Le barman lui offre un dernier verre, c'est l'heure de la fermeture, il est temps pour lui de rentrer dans son studio retrouver sa si chère coke qui le tue et sans laquelle il ne pourrait vivre..
Lucy prend son verre et se lève de son tabouret pour laisser aller son corps dans des mouvements imprécis qui laisse transparaitre une certaine grâce à travers sa robe aux fines bretelles, ses cheveux sombres caressent langoureusement le haut de ses épaules, ils vont et reviennent sur sa peau blanche satinée. Ah ce son de jazz qui lui plait tant l'emporte dans une transe si sensuelle. Elle chantonne, danse, charme son seul spectateur qui se laisse subjuger par cette vision hors du temps. Les lumières tamisées laisse deviner deux regards qui se croisent sans se montrer. Les premiers espoirs naissent dans ces deux coeurs de jeunes adultes croyant connaitre tous les secrets du monde. La musique cesse et l'invitation arrive comme l'a toujours voulu le renouvellement de l'espèce. Triste réalité et pourtant si vitale, si humaine. Le rideau tiré dans un crissement aigu semble être à l'intérieur de son cerveau, elle ne veut plus de ses sons de vie. Ils traversent plusieurs rues sans regarder, ils n'ont pas peur, ils sont aveuglés par cette assurance de la jeunesse que rien ne peut leur arriver, et puis, de toute façon ils n'ont rien à perdre, rien n'est grave... Inconscients. Ils rient aux éclats d'un rien, se regardent avec cette étincelle dans le regard présente depuis la nuit des temps.


18 janvier 2007

Hommage à bouchon le retour...


Il a changé de coupe de cheveux pour qu'on ne le reconnaisse plus mais cela n'a pas marché... Ah ah ah ah... Mais bon depuis il s'est coupé la moustache...
Bientôt bouchon à noël.. Puis bouchon prenant de l'âge et pour finir en beauté la véritable identité de bouchon ou du moins son véritable visage si sa Koz me l'autorise... ;)

Ressemblance????

Voilà la jeune femme à qui je suis sensée ressembler?

J'ai un petit (gros même pour une certaine chose) doute mais bon en fait ce n'est pas vraiment ce côté là qui me ressemble...


Certains me diront que je ne ressemble pas à l'actrice mais au personnage qu'elle joue dans desesperate housewives...





En fait je ressemble plutôt à ça:



Ma foi cela me semble en toute sincèrité beaucoup plus réaliste...
:)

17 janvier 2007

Si le loup entre dans la bergerie...

Elle avance dans une sombre pénombre, ne contrôlant aucun de ses mouvements, elle trébuche, s'écorche et se met à saigner.
Elle se lève au son sourd d'un vieil orgue délaissé, poussiéreux par tant d'abscence solitaire.
La rue l'emprisonne dans un long chemin sans fin et sans l'once d'une éclaircie.
Elle marche, halète, se met à prendre l'allure du trot, quelques perles naissantes sur son front blanchard s'écoulent lentement dans une courbe se mêlant à ses larmes.
Elle oublie de respirer dans sa course sans fin. Ses jambes semblent de plus en plus légères, elle ne veut plus d'oxygène et ressentir à jamais cette sensation de son âme enfin libérée, de ce flux si léger qui rassemble tout son être.
Les pupilles dilatées semblent esquisser les derniers mouvements de ce corps qui la maintient prisonnière.
L'orgue cesse, la route est finie, il est temps de rentrer chez soi faire ce que l'on fait toujours.
Elle est morte en sautant d'un puits de lumière inconnu...

05 janvier 2007

Il était une fois

Un temps lointain revient, il ne compte pas partir à travers un autre espace-temps, il reste, s'installe et surtout perdure.
Nous vivons dans ce monde où chacun prend une place et dans le meme temps le meme monde nous en impose une autre.
Tout est histoire de perception.
L'anthropologue examinait minutieusement les derniers restes immuables d'un corps dans une tombe aux allures obscures. La tombe se situait dans une sorte de caverne dont la hauteur n'excédait pas les un mètre vingt. Dans ce désert pesant la chaleur devenait insupportable pour cette canadienne tout juste débarquée dans ce pays du tiers monde.
Une tombe en argent, un linceul flétri par le temps mais qui permettait d'indiquer l'exacte position du corps au moment de son enterrement. Ce devait etre un enfant. Un metre dix, corps datant du dix neuvième siècle.

Bonne année à tous!!!