29 janvier 2007

???

Une cliente passe à la caisse de son magasin de prêt-à-porter préféré...
"Bonjour" lui dit la jeune femme en caisse, "Vous savez que pour trois articles en lingerie soldés le moins cher des trois est offert?"
La cliente ayant pris deux articles soldés en lingerie se dépêche de retourner dans le magasin pour y chercher un troisième, sachant que l'article offert peut être d'une valeur égale ou infèrieure à 15 euros vu ce qu'elle a pris.
Au bout de dix minutes revoilà notre cliente qui n'ayant rien trouvé décide de ne plus rien prendre et de laisser donc ce qu'elle avait mis de côté... Tout en achetant quand même un autre article de la nouvelle collection qui lui n'était ni soldé ni ne permettait de réduction sur autre chose...
Faut-il vraiment que les gens payent le prix fort pour être sûrs de ne pas se faire avoir???
Cette scène va au-delà de mon entendement...

26 janvier 2007

25 janvier 2007

????

-"Vous me rendez trop de monnaie" ( 3 pièces de 20 cents, 4 pièces de 1 euro )
"Je pense que je ne reviendrai jamais dans cette boutique"
-"Il ne faut jamais dire jamais, madame, un jour, vous aussi, vous aurez une carte bleue"

Les cheveux...

Il semblerait que les cheveux soient le reflet de notre dignité...
Ils sont cassants, fins, peu nombreux, secs, cela devient un drame aux yeux de votre mère dont la réminiscence d'une jeunesse à problèmes capillaires ressurgit tel ces 20 ans qui se sont écoulés sans rien dire à personne... Petits coquins...
Véritable catastrophe naturelle, la génétique n'ayant aidé, c'est vers une envolée lyrique que se lance cette chère mère si soucieuse du bien être de sa fille lui reflétant un certain passé où il n'était pas facile de survivre. Rendez-vous chez le coiffeur, endroit traumatisant pour beaucoup d'enfants... Ma foi ceci n'est qu'apparence et sans réelle importance, mais que ne ferions nous pas pour faire plaisir à maman...

20 janvier 2007

Envolée...


Juste un mot, une caresse tendre, un silence...
Elle écoute sans cesse la même mélodie, celle que l'on écoute seule, une cigarette se consumant aux bouts des doigts et un bon verre de ce vin qui lui fait tourner la tête à la première mise en bouche. De sa main le récipient ne cesse de faire ce mouvement circulaire qui lui rappelle inlassablement son état du moment, tout tourne, tout ne cesse de recommencer.
Une larme de ce nectar source de vie s'échappe, lui montrant une envolée. Accoudée au bar d'un pub aux allures irlandaises elle se regarde dans le miroir derriére le comptoir entre plusieurs bouteilles contenant un alcool inconnu de ses papilles. Elle ne se reconnait pas, son regard lui semble si vide, ses cernes semblent porter toute la misère du monde, ses yeux sont marqués par d'indélibiles ridules... Elle est adulte ou du moins en a un certain vécu. Le barman lui offre un dernier verre, c'est l'heure de la fermeture, il est temps pour lui de rentrer dans son studio retrouver sa si chère coke qui le tue et sans laquelle il ne pourrait vivre..
Lucy prend son verre et se lève de son tabouret pour laisser aller son corps dans des mouvements imprécis qui laisse transparaitre une certaine grâce à travers sa robe aux fines bretelles, ses cheveux sombres caressent langoureusement le haut de ses épaules, ils vont et reviennent sur sa peau blanche satinée. Ah ce son de jazz qui lui plait tant l'emporte dans une transe si sensuelle. Elle chantonne, danse, charme son seul spectateur qui se laisse subjuger par cette vision hors du temps. Les lumières tamisées laisse deviner deux regards qui se croisent sans se montrer. Les premiers espoirs naissent dans ces deux coeurs de jeunes adultes croyant connaitre tous les secrets du monde. La musique cesse et l'invitation arrive comme l'a toujours voulu le renouvellement de l'espèce. Triste réalité et pourtant si vitale, si humaine. Le rideau tiré dans un crissement aigu semble être à l'intérieur de son cerveau, elle ne veut plus de ses sons de vie. Ils traversent plusieurs rues sans regarder, ils n'ont pas peur, ils sont aveuglés par cette assurance de la jeunesse que rien ne peut leur arriver, et puis, de toute façon ils n'ont rien à perdre, rien n'est grave... Inconscients. Ils rient aux éclats d'un rien, se regardent avec cette étincelle dans le regard présente depuis la nuit des temps.


18 janvier 2007

Hommage à bouchon le retour...


Il a changé de coupe de cheveux pour qu'on ne le reconnaisse plus mais cela n'a pas marché... Ah ah ah ah... Mais bon depuis il s'est coupé la moustache...
Bientôt bouchon à noël.. Puis bouchon prenant de l'âge et pour finir en beauté la véritable identité de bouchon ou du moins son véritable visage si sa Koz me l'autorise... ;)

Ressemblance????

Voilà la jeune femme à qui je suis sensée ressembler?

J'ai un petit (gros même pour une certaine chose) doute mais bon en fait ce n'est pas vraiment ce côté là qui me ressemble...


Certains me diront que je ne ressemble pas à l'actrice mais au personnage qu'elle joue dans desesperate housewives...





En fait je ressemble plutôt à ça:



Ma foi cela me semble en toute sincèrité beaucoup plus réaliste...
:)

17 janvier 2007

Si le loup entre dans la bergerie...

Elle avance dans une sombre pénombre, ne contrôlant aucun de ses mouvements, elle trébuche, s'écorche et se met à saigner.
Elle se lève au son sourd d'un vieil orgue délaissé, poussiéreux par tant d'abscence solitaire.
La rue l'emprisonne dans un long chemin sans fin et sans l'once d'une éclaircie.
Elle marche, halète, se met à prendre l'allure du trot, quelques perles naissantes sur son front blanchard s'écoulent lentement dans une courbe se mêlant à ses larmes.
Elle oublie de respirer dans sa course sans fin. Ses jambes semblent de plus en plus légères, elle ne veut plus d'oxygène et ressentir à jamais cette sensation de son âme enfin libérée, de ce flux si léger qui rassemble tout son être.
Les pupilles dilatées semblent esquisser les derniers mouvements de ce corps qui la maintient prisonnière.
L'orgue cesse, la route est finie, il est temps de rentrer chez soi faire ce que l'on fait toujours.
Elle est morte en sautant d'un puits de lumière inconnu...

05 janvier 2007

Il était une fois

Un temps lointain revient, il ne compte pas partir à travers un autre espace-temps, il reste, s'installe et surtout perdure.
Nous vivons dans ce monde où chacun prend une place et dans le meme temps le meme monde nous en impose une autre.
Tout est histoire de perception.
L'anthropologue examinait minutieusement les derniers restes immuables d'un corps dans une tombe aux allures obscures. La tombe se situait dans une sorte de caverne dont la hauteur n'excédait pas les un mètre vingt. Dans ce désert pesant la chaleur devenait insupportable pour cette canadienne tout juste débarquée dans ce pays du tiers monde.
Une tombe en argent, un linceul flétri par le temps mais qui permettait d'indiquer l'exacte position du corps au moment de son enterrement. Ce devait etre un enfant. Un metre dix, corps datant du dix neuvième siècle.

Bonne année à tous!!!