13 février 2007

Une once d'amour

Il est temps de partir, de laisser tout loin derriere soi, de ne plus se retourner au risque de perdre aux Enfers sa bien-aimée.
Il s'en va sans jamais regarder, il avance, il ne veut rien entendre, surtout pas les cris hurlants qui avec la distance semblent de plus en plus irréels...
L'homme au chapeau feutré venait de bruler la vieille maison de ses beaux-parents qui depuis tant d'années l'avaient enfermé dans les bras de leur fille si peu épousable.
Cela faisait quinze ans qu'il avait vécu dans cette maison aux allures rurales dans une ville du Mexique dont il n'avait jamais vraiment réussi à prononcer le nom correctement, il n'en était pas originaire, cela va de soi.
Et ce matin, il était temps de faire tout disparaitre, empoisonner la fille et bruler vifs ses parents menottés au lit, il en avait sourit en allumant la flamme de son briquet dans la marre d'huile volontairement disposé en forme de coeur autour du lit parental... Ils l'avaient bien cherché après tout.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ya bon ! ya bon !j'aime beaucoup ! c'est le début d'une nouvelle ? c'est devil comme j'aime... ca me fait penser un peu a du king, non. Continues comme ca petite noune.

Anonyme a dit…

J'aime énormément ce petit texte improvisé. Il y a du talent en toi, tit soeur.

Jo a dit…

Tres sympa.... J'aime bien, j'espere que tu vas continuer..